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Corpus Delicti
11 janvier 2008

Gisant

Ici je repose,
Sans à demain ni mélancolie,
Du dos de la main j’effile des roses
Et je feule, assouvi.
Désormais je marche
Au bord d'un nuage sans tache
Car sans garde d'otage
Le pas s’étend léger
Je vois les années
Glisser d’un pas mesuré,
Je sais le monde
Où compte chaque instant de nuit prolongée
Refoulant  les promesses furibondes
Du rouge, battant sous la feuillée.

Je ne veux plus qu'on me touche avec des mains qui sentent le rat mouillé, je ne veux plus de la trace des cordes, à l'aube, barrant des chevilles gonflées, je refuse les hauts le coeur feints, j'expulse le vicié. La magie n'existe pas dans l'oeil du magicien, malgré la propagande honteuse de ceux qui savent -si bien- dire. Croire est à la portée de chacun: on suit le fil, du moment qu'il a l'air de mener hors du labyrinthe,  ou bien on se le noue à la gorge en serrant bien fort jusqu'à se faire éclater. Est-ce que la destinée c'est cela ?  Qui oserait l'affirmer ? Les routes ne sont jamais rectilignes qu'en pensées. L'idée que l'on se fait du monde est un crachat qui finit toujours par retomber. L'autre côté, lui, tout près du bord...

                                                  de la falaise Que

Ce n’est pas au bord de les cauchemars doivent miroiter
C’est aux tréfonds du monde qu’il faut sauter ;
On ne sait jamais ce qui se cache juste sous le bord
Et il n'y a qu'une seule façon de le savoir :

C’est de s’approcher.

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Commentaires
C
C'est bô.
A
Les gisants m'ont toujours fait peur, bien plus que les morts qui s'y cachent à l'intérieur. <br /> <br /> Enfin ! en dessous...
Corpus Delicti
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