Encore rien à dire

Encore rien à dire.
Je ne sais pas quoi dire :

Les blogs sont une grande leçon.

Ils apportent toujours une réponse dans un premier temps, immédiate et généreuse, ou bien sèche et roide, au delà de l'attente latente ; l'attente ne s'annonce pas clairement dès le premier article mais s'auto alimente et se construit au fur et à mesure que les interventions tierces "affluent" (oui, c'est bien cette impression malgré, finalement, le peu de réactions lisibles rapportées au nombre de lecteurs).

Des "amitiés" (j'explique les guillemets plus bas) naissent.  Un mélange de gratitude et  de compassion, une longueur d'onde partagée -vous comprenez, c'est si rare dans la vie de tous les jours-  qui vous laisse au bord de l'émerveillement. Nous pouvons toucher, nous sommes touchés, des doigts gantés se posent là où il faut au milieu de tous ceux qui dérapent vers le foie.

Il me semble avoir trituré ce blog-ci dans tous les sens.  Expérimenté. Extrêmisé. Joué la pute et le dédain à des cadences aléatoires, sauf qu'elles se voulaient surprenantes.

Les "amis" sont tous partis, peu à peu. Je ne m'y attendais pas. Les amis bloggiens font-ils votre tour trop vite car vous vous livrez trop vite à eux ? Je ne suis pas allé les rechercher. Cela a dû leur démontrer, selon leur crédo, que je en tenais pas à eux.  (c'est tout de même étonnant le nombre limité de télépathes dans la population francophone...)

Perdu mes lecteurs à force de rebuffades, drastiquement, d'absences aussi. Les dernière très longues; non par jeu mais parce que je ne ressentais pas ce besoin de présence.

A la fin qui reste-t-il qui vienne toujours aussi régulièrement me visiter ? Pas mes "amis", quelques uns très rarement, très rares. Et aussi de rarissimes relations, extrêmes.

Non, ceux qui restent, les visiteurs les plus réguliers, sont des inconnus qui n'ont jamais prétendu à rien. Les plus fidèles ce sont eux. Surprenant. Rafraichissant à la limite de l'enthousiasme, c'est dire.

Franchement, les blogs, il faudrait en faire un blog.