Dead again

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Cela fait des années que je ne t’ai pas écrit.
Cette fois-ci au moins je suis certain que jamais tu ne me liras ; tu es morte, tu sais ?
Tu ne sais pas…
patience.
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Un flot qui se tarit à la source, un rêve d’égoutier, une légende presque.
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Je crois que tu m’as accouché dans la douleur.
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Ma voie, tu l’as tracée du bout de tes arides doigts. J’en sais l’issue tu sais, comme je sais que tu es morte, et que je n’irai jamais déposer le baiser qui risquerait de te ressusciter.

Ce verbe me dérange au niveau du préfixe mort.
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« j'ai ta perte et tu sais la refuser »
[...]
J’aime ce que tu as commis d’involontaire. [...] Ce n’est plus toi que j’aime, c’est ton issue.